Cas client
Adyen & L’Addition : la technologie au service des paiements
Découvrez comment L’Addition s’appuie sur Adyen pour permettre aux restaurateurs de proposer une expérience de paiement moderne, rapide et sécurisée.
Chiffres clés :
Plus de 10 000 clients (restaurateurs, triporteurs, etc.)
Un chiffre d’affaire qui a dépassé les 11 millions d'euros en 2022
L’Addition Pay + présente un volume d'affaires mensuel de 10M€, pour plus de 600 commerçants, avec un progression forte de 25%
Les plateformes SaaS jouent un rôle toujours plus important dans l’économie mondiale. Leur flexibilité, leur simplicité et leur efficacité permettent aux entreprises de toutes tailles de développer leur activité. C’est le cas de L’Addition, la solution complète pour les restaurants, dont la mission est de booster la croissance et optimiser les performances des restaurateurs français.
En 2019, L’Addition, a décidé de bousculer le secteur en internalisant les paiements à sa solution grâce à Adyen for Platforms, notre solution destinée aux plateformes et marketplaces. Pourquoi ? Comment ? Nous avons échangé avec Sébastien Constant, Co-Fondateur de L’Addition, et Mathias Extremo, Responsable innovation et R&D, pour qu’ils nous dévoilent la recette du succès.
Pouvez-vous nous présenter L'Addition ?
Sébastien : L’Addition est une suite logicielle destinée aux restaurants et aux bars pour digitaliser leurs points de vente. On propose à la fois des solutions de caisse enregistreuse sur iPad, mais aussi des outils web pour L’Addition Achat ou pour le Click and Collect. Et depuis trois ans maintenant, nous avons développé une solution qui s’appelle L’Addition Pay+ qui nous permet de faire du paiement physique via des TPE ou de façon digitale en intégrant par exemple des outils de paiement à table.
La société a maintenant 10 ans. Nous avons plus de 10 000 clients installés et avons dépassé les 11 millions d'euros de chiffre d’affaires cette année.
Nos clients sont assez variés. Du triporteur, qu’on va croiser dans la rue jusqu’aux grosses brasseries de Paris ou de province. Pour donner un ordre de grandeur, via notre système de caisse, les restaurants qui utilisent L’Addition ont encaissé plus de 4 milliards d’euros sur les douze mois glissants.
Comment le business de L'Addition a-t-il évolué ces dernières années ?
Sébastien : Nous avons contribué à faire évoluer un marché historique avec des acteurs qui offraient peu d’innovations vers un marché beaucoup plus digital où le comportement du consommateur a changé. Nous avons également travaillé ces dernières années à passer d’un modèle où on vendait de la licence avec de la maintenance annuelle à un modèle SaaS, en y ajoutant en plus un modèle de revenus transactionnels avec L’Addition Pay+.
Pourquoi avoir décidé d’internaliser les paiements à votre solution ?
Mathias : Depuis 2012, nous sommes précurseurs sur l’expérience autour de la caisse enregistreuse. On peut dire que l'application L'Addition a changé le paysage des points de vente dans la restauration. Nous avons innové sur la commercialisation mais aussi sur l’installation et la maintenance : il faut des process et un produit bien aboutis pour être capable de l’expédier par colis, de faire en sorte que le client (qui n'est pas forcément technophile) l’installe seul, puis pouvoir le former et le dépanner à distance. Notre force passe aussi par les APIs, car nous pouvons connecter notre caisse avec les principaux acteurs du marché de la restauration.
Il y a 3 ans, nous avons voulu prolonger l’expérience L’Addition sur le paiement. Nous avions identifié que le paiement était un domaine où tout est compliqué : il faut rencontrer son banquier, négocier son taux, acheter le matériel et contacter un mainteneur qui se déplace dès qu'il faut faire une configuration sur les terminaux. Nous avons tout de suite vu qu'il y avait des opportunités. Bref, nous avons donc décidé de tout changer.
Sébastien : Effectivement. Assez naturellement, nous avons voulu proposer du paiement à nos clients. Nous avons analysé que nous avions 4 milliards d’euros de transactions qui passaient par L’Addition tous les ans et l’idée était donc aussi de pouvoir entrer dans ce modèle transactionnel de revenus.
Pourquoi avoir choisi de collaborer avec Adyen sur la sortie de L’Addition Pay+ ?
Mathias: Nous avons rencontré pas mal d’acteurs techniques : des banquiers, des fournisseurs de matériels, des prestataires de services de paiement (PSP) qui ont chacun leur rôle, leur domaine de compétence, leurs limitations. Ce n’était pas simple pour nous de savoir à qui s'adresser, ni quoi leur demander.
Un jour, nous avons fini par rencontrer Adyen, et rapidement, ça a collé. Tout simplement parce que nous sommes des boîtes de tech. Nous avons échangé sur ce qu’on voulait faire : du paiement sur terminal, du paiement sur le web, la tokenisation des cartes, le suivi des paiements par API. Des concepts finalement assez simples mais encore inexistants chez les acteurs historiques du paiement, et encore moins de manière unifiée sur le web et sur un terminal. En fait, tout ce que nous cherchions était déjà existant et écrit dans la documentation. En tant que développeur, c'est le top, et je peux dire qu’aucun autre acteur en face n’était aussi avancé dans le commerce unifié.
Racontez-nous les débuts du projet !
Mathias : Chez L’Addition, nous avons pour ambition de révolutionner les usages. Mais en même temps, grâce à notre expérience sur la caisse, nous savons que la restauration est un secteur très conservateur avec beaucoup d'inertie. Faire pivoter les usages sur le paiement, ça demande un alignement des intérêts de chaque maillon de la chaîne (nous, le restaurateur, le serveur et le consommateur). Bref c'est un travail sur le long terme.
La première étape a été de pénétrer le marché sur le périmètre de la monétique traditionnelle : le paiement sur terminal et sur le web, en apportant si possible un peu d'innovation. C'est comme ça qu'est né L'Addition Pay+.
Sébastien : Aujourd’hui, le produit montre une bonne traction du marché. Le volume d'affaires mensuel est de 10M€, pour plus de 600 commerçants. La progression est forte, 25% d'un mois sur l'autre.
Quels sont les principaux bénéfices de L’Addition Pay + pour vos utilisateurs ?
Mathias :
la flexibilité : par exemple, pour la location saisonnière, nous pouvons compléter une flotte avec des TPE supplémentaires pour 3 mois sans surcoût;
la fiabilité des paiements : la caisse envoie les montants directement sur le terminal;
la réconciliation automatique : tous les paiements sont rapprochés des ventes de la caisse même ceux qui auraient été saisis manuellement sur le terminal et même ceux avec des erreurs;
les différentes options de paiement : par exemple, la note peut être payée entièrement sur le mobile du consommateur ou simplement en partie, pour compléter des paiements faits par d'autres moyens de paiement en caisse;
la stabilité de la solution et la haute performance dans les périodes de forte sollicitation.
Racontez-nous l’expérience d'onboarding de vos utilisateurs sur L’Addition Pay + ?
Mathias : La souscription se fait à distance. Le restaurateur reçoit ses terminaux en 72h. Il les allume et ça marche, ils sont connectés à la caisse L'Addition. Toute la maintenance se fait à distance. Il n'y a pas d'intervention et donc pas de coût lié au déplacement.
Sébastien : La proposition de valeur est donc hyper simple. Si bien que nos offres sont sans engagement, omnicanales (sur TPE classique et sur le web) et à des tarifs concurrentiels vis-à-vis des autres acteurs du secteur.
Quelles sont les nouveautés à venir ?
Mathias : Grâce à Adyen, nous continuons sans cesse d'innover : nous allons être pilote pour offrir à nos utilisateurs restaurateurs des produits financiers (comme la mise à disposition d’un véritable compte bancaire, d’une carte de débit, et d’avances de trésorerie instantanées) ce qui va notamment nous permettre de diversifier nos sources de revenus. Nous allons aussi proposer les dernières innovations du marché comme le Tap to Pay sur iPhone d'Apple pour permettre d’encaisser directement sur un iPhone comme sur un terminal traditionnel, des services d’abonnement ou encore le suivi anonymisé des habitudes de consommation qui nous permettra de dire ce que les habitués consomment sans même connaître leur nom. C'est un degré supplémentaire d'analyse des données de la caisse !
Enfin, nous travaillons aussi sur les manières de payer en situation particulière comme en boîte de nuit, en festival, en restauration collective, en camping, etc, via des cartes de paiement, des bracelets ou même sans rien !
Comment Adyen vous aide au quotidien ?
Mathias : La relation est très franche parce nous recherchons tous l'efficacité. Dès que nous avons une nouvelle idée, un nouveau projet, nous contactons notre Account Manager, Emma, qui nous met en relation avec les intégrateurs, les développeurs, les chefs de produit qui sont à Paris ou même à Amsterdam.
Au quotidien, pour nous, travailler avec Adyen, c'est suivre les actualités, les nouveaux produits. C’est aussi un échange quotidien sur les usages et les nouveaux services que nous voulons apporter. Bien sûr, rien n’est figé ou prédéfini. Ce sont des processus de réflexion qui nécessitent un peu d'imagination, de mise en contexte, un peu de vision sur ce que sera le paiement de demain, les futurs usages, et aussi qui impliquent des développements à plusieurs niveaux de la chaîne logicielle. Ensemble, nous imaginons, nous construisons, nous détruisons, bref, nous itérons.
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